L’Echo de la Dordogne: Un parrain de luxe pour la première édition


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Yves Parlier, navigateur dont on ne compte plus le courses, est le parrain du premier festival Art et Eau de la ville, qui se déroulera du 24 au 26 juin. Les ultimes préparatifs vont bon train.

(…) À l’ancien CCI, les artistes italiens ont mobilisés les bonnes volontés pour réaliser l’œuvre interactive qui sera exposée sur les quais. Appelée «L’eau est à tous», elle mêle musique et visuel, dans une structure conçue par les artistes, qui ont fait appel aux bonnes volontés pour les aider à assembler les milliers de petits carreaux, provenant de bouteilles d’eau en plastique, découpés et repassés pour habillier une énorme bouteille qui abritera quatre fontaines musicales.

Hier, des agents municipaux et une classe de 6e étaient venu leur prêter main forte. «Tout le collège Sainte-Marthe participe à ce projet», précise Karine Bénard, la professeur d’arts plastiques de l’établissement. «C’est interéssant de s’inscrire dans un projet collectif. Au-delà du travail qu’ils effectuent, ce qui est motivant c’est de voire la réalisation d’une œuvre à grande échelle».

Pour les concepteurs du projet, cette œuvre véhicule aussi un message politique. Intitulée «L’eau est à tous» («L’acqua è di tutti»), elle veut interpeller les spectateurs sur le côté indispensable de l’eau dans la vie, et sur la nécessité de sa non-marchandisation. Ainsi les quatre fontaines musicales comportent chacune au fond un morceau de la phrase, lumineuse. Et le spectateurs créeront eux-même la musique en passant la main sous l’eau qui coule pour l’arrêter, ce qui déclenchera la sonorité musicale de la fontaine. Quatre instruments jouent les mélodies composées par Marco Mantovani qui est, avec Manolo Benvenuti, Claudio Ballestracci et Giulio Accettulli, l’un des quatre artistes de Rimini venu participer au festival. Inutile de dire que hier ces transalpines avaient le sourire, après le référendum de dimanche dans leur pays qui a permis aux Italiens de refuser à une très large majorité la privatisation de l’eau. Faire participer les habitants de la ville à leur réalisation a pour eux un autre avantage: «comme ça, cette œuvre est un peu la leur».

Ce festival, qui veut aider les Périgourdins à se rapproprier leur rivière, sera essentiellement concentré entre le pont sud et des Barris, mais impliquera aussi tous les lieux touristiques et de culture de la ville.

Isabelle Vitté

 

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